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Crédits

Partie Lyon

Textes : Mathieu Charré

JRI : Adrien Boussemart et Claire Chabal

Montage : Adrien Boussemart, Geoffrey Laperrousaz et Claire Chabal

Infographies : Mathieu Charré

 

Partie Chapareillan :

Textes : Alexandre Frémont et Manon Klein

JRI : Alexandre Frémont et Claire Chabal

Montage : Manon Klein et Claire Chabal

Photos : Manon Klein

Audio : Alexandre Frémont

 

Partie Tunnel :

Texte et infographies : Manon Klein et Antonin Padovani

 

Partie Suse :

Textes : Antonin Padovani

JRI : Geoffrey Laperrousaz

Montage : Antonin Padovani

Images additionnelles : Claire Chabal

Photos : Manon Klein et Antonin Padovani

Audio : Manon Klein

Interprètes : Carlotta Morteo, Claire Chabal

Traduction : Valentina Ducastaing

 

Partie Turin :

Textes : Geoffrey Laperrousaz et Claire Chabal

JRI : Geoffrey Laperrousaz

Montage : Geoffrey Laperrousaz et Claire Chabal

Images additionnelles : Manon Klein et Antonin Padovani

Photos : Manon Klein

Interprète : Chiara Aliverti

Traduction : Françoise, Laëtitia Weber, Geoffrey Laperrousaz et Claire Chabal

 

Racontr :

Mathieu Charré

 

Graphisme :

Antonin Padovani

 

Merci à la rédaction du média La Valsusa, à Domitille Piron, à Françoise, à Carlotta Morteo, à Chiara Aliverti, à Laëtitia Weber. Merci à Florent Bouchardeau et à l'EJDG (Ecole de Journalisme de Grenoble).

LOGO CREDITS

Conclusion

 

Si certaines collectivités se désengagent encore du Lyon-Turin, l’ouvrage est bel et bien sur les rails. Le parlement français a définitivement ratifié l’accord franco-italien en janvier 2017, lançant du même coup les appels d’offres publiques et le début d’un chantier prévu sur 12 ans. Après 20 années de législations et de manifestations, le Lyon-Turin est donc passé de l’état de projet à celui de chantier.

 

Face aux opposants toujours vent debout, les promoteurs politiques et autres lobbies ont joué leur va-tout : 1,5 milliards d’euros déjà dépensés et 20 km de galeries creusées (chiffres du TELT). Dans ces conditions, la machine ne pourrait faire marche arrière. Pourtant le chiffre de 26 milliards d’euros brandi par la Cour des Comptes fait écho, en temps de disette budgétaire aux doutes sur la nécessité de la ligne.

 

Autant d’éléments qui ont certainement poussé la nouvelle ministre chargée des transports, Elisabeth Borne à mettre le chantier en “pause”. En Italie le maire de Susa avertissait déjà que seule une échéance électorale pourrait mettre un terme à cet ouvrage.

 

Le 19 septembre 2017, les Assises de la mobilité réunies par la ministre peuvent relancer à défaut du chantier, au moins un futur débat sur les grands projets français et européens. Cette pause permettra-t-elle aux opposants de se fédérer pour faire entendre leurs voix ? La vague de renouvellement politique en France peut-elle faire vaciller ce projet, porté depuis plus de vingt ans par un personnel industriel et politique vieillissant ?

 

Le Lyon-Turin synthétise des enjeux contemporains - des logiques industrielles et commerciales face aux défis écologiques et la tendance de certains décideurs à faire fi de la réalité des territoires. Au vu de ces divergences bien affirmées, c’est sûr, ce sera le rail, ou rien.

CONCLUSION

TURIN

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SUSA

MAP-SUSA

TUNNEL

MAP-TUNNEL

CHAPAREILLAN

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LYON

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INTRO

Lyon-Turin, d'expertises en contre-expertises

Les motivations économiques du projet sont mises en cause par les opposants. Ils pointent notamment la sous-utilisation de la ligne ferroviaire actuelle, étant utilisée au cinquième de sa capacité (2-3 millions de tonnes pour une capacité de 16-17 millions par an, selon le média grenoblois Place Gre’net). L'infographie ci-contre montre quant à elle l'estimation, vertigineuse selon certains observateurs, du coût des travaux par la Cour des comptes.

Les contre-expertises des militants anti Lyon-Turin pointent aussi des enjeux écologiques. Là où les promoteurs voient une diminution du trafic routier et donc de la pollution atmosphérique dans les vallées alpines, les NoTAV italiens s’inquiètent des impacts sur l’eau et les sols d’un tel chantier. La présence possible d’uranium et d’amiante dans les zones de creusement du futur tunnel transfrontalier inquiète aussi les riverains, notamment en raison des pollutions phréatique et atmosphérique par des poussières fines qu'elle pourrait engendrer.

Lyon, siège des lobbies et des institutions. Cliquez sur la ville pour un tour d'horizon des défenseurs de la future ligne Lyon-Turin.

Chapareillan, en Isère, ville historique de la constestation contre le Lyon-Turin en France. Découvrez le quotidien de ces opposants.

Bienvenue à Suse (ou Susa en italien), véritable berceau de la contestation contre le projet Lyon-Turin. Cliquez pour en savoir plus !

FLECHE 2
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TITRE

Introduction

Le Lyon-Turin, ça vous dit quelque chose ? On en parle, mais peut-être pas assez pour un projet qui pourrait coûter jusqu’à 26 milliards d’euros (selon la Cour des Comptes). En comparaison, le très médiatisé projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes n’est estimé qu’à 1,5 milliard d’euros.

 

Depuis le début des années 90, les milieux politiques et industriels franco-italiens s’enthousiasment pour cette ligne à grande vitesse. Le Lyon-Turin pourrait transporter 40 millions de tonnes de marchandises par an et 5 millions de voyageurs, faisant gagner deux heures aux passagers, et désengorgeant les vallées alpines de milliers de poids-lourds qui en polluent l'air. Un cercle vertueux pour l’économie et l’environnement brandissent ses promoteurs.

 

Quelque 270 kilomètres de rails donc, avec un tunnel de base de 57 kilomètres en construction à la frontière. Il pourrait s'agir ni plus ni moins que du futur plus long tunnel d’Europe. Futur ? Pas si sûr, la mobilisation populaire est aussi vieille que le projet. Trop cher, inutile, néfaste pour l’environnement et les nappes phréatiques ; l’exaspération se fait sentir des deux côtés des Alpes. Manifestations et contre-expertises rythment le quotidien des riverains, des vallées françaises au mouvement contestataire NoTAV dans le Val de Suse.  

 

Montez dans notre wagon interactif, au fil des collines et des montagnes, partez à la rencontre de ceux qui, décideurs comme opposants, vivent au quotidien avec ce projet.

Turin, terminus du train. La ville attire peu l'attention des médias, mais a pourtant élu une maire opposée à la ligne ferroviaire en 2016. Entrez pour savoir de quoi il retourne.

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Scrollez vers le bas pour parcourir la future ligne Lyon-Turin.

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